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Myriam Fillion

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Vivre à l’étranger : un rêve empoisonné?

1 juin 2020 Leave a Comment

La chaleur arrive, dans cet esprit de Covid, difficile d’imaginer des séjours outre-mer prochainement… l’époque des voyages, oh j’en suis bien nostalgique. À une époque, j’ai eu le bonheur de vivre quelques mois en Afrique, au Kenya. Ce fut des moments charnières de ma vie, autant pour la découverte de l’autre que pour moi-même.

 Ces voyages étaient TEMPORAIRES, il y avait toujours un retour au bercail de prévu. As-tu déjà rêvé de ça toi? Vivre ailleurs, de façon permanente?

(Avoue-le)

C’est bien beau y penser comme cela, mais as-tu vraiment réfléchi aux défis que ça t’amènerait une nouvelle langue, de nouveaux repères, de la nouvelle monnaie, peut-être un autre fuseau horaire, un nouveau travail, peut-être même une nouvelle religion? Imagine si tu y amènes ta famille! L’école, la paperasse d’immigration, les soins de santé, les assurances, le crédit (est-ce que ça existe seulement le crédit dans ton nouveau pays?), les activités sportives, sociales, etc. 

 Il y en a pour qui c’est un choix, mais qu’en serait-il si tu avais été obligé de déménager? Et si tu fuyais la guerre ou des conditions sociopolitiques extrêmement difficiles? Et si tu étais une réfugiée? Et si ton conjoint avait eu un emploi et que toute la famille devait déménager à l’étranger?

 Tu penses que tu vis de la solitude actuellement, mais imagine si tu étais nouvelle dans un autre pays, avec ta marmaille, en temps normal, mais en plus en temps du Covid? OUF.

 Offrir de l’aide

 À Québec nous avons l’organisme Service de référence en périnatalité pour les femmes immigrantes de Québec qui vise à  faire connaître les ressources en périnatalité et de soutien à l’intégration aux femmes immigrantes et à leurs familles. Ce nouvel organisme oeuvre depuis 2018. Il y a de plus en plus de demandes d’accompagnement afin de mieux outiller les mamans à fonder une famille, ici, à Québec. 

 L’organisme offre aussi un ensemble d’activités gratuites pour le développement de la maman immigrante afin de faire en sorte que la naissance de son bébé soit une expérience positive, tout autant que les mois qui suivront. L’objectif est de briser l’isolement, d’offrir des partages de la réalité de tout un chacun et de partager diverses informations concernant, par exemple, le système de santé d’ici, les finances, etc. Parler de la réalité québécoise est, bien sûr, primordial, mais ça doit être fait dans le respect des autres cultures et il est bien de valoriser le savoir des autres pays. En effet, il est facile de perdre ses repères quand on est ailleurs.  Les mamans immigrantes peuvent donc facilement perdre confiance en elles face aux différences culturelles auxquelles elles sont confrontées dans leur pays d’adoption. C’est ce qu’il faut éviter : si une femme était une bonne maman chez elle, elle l’est toujours ici, dans son nouveau chez eux, non?

 Ceci dit, les mamans non immigrantes sont aussi les bienvenues. Il est possible pour nous de participer à toutes les activités, soit sur place (hors Covid) ou en ligne (en mode Covid). Il y a même des groupes de soutien, oui pour les mamans, mais aussi pour les papas. Trop souvent, nous cherchons des activités à faire lors du congé de maternité. Quelle belle opportunité d’apprendre, d’échanger, de partager sur l’interculturalité! Le mélange des cultures, c’est tellement une grande richesse. De plus, cela peut briser certains préjugés. Quoi de mieux que la création d’une communauté autour du bébé et de la maman?

 Qui immigre?

 D’où viennent-elles? En fait cela dépend des périodes, par exemple, l’automne dernier, 80% provenaient du Cameroun. Actuellement, le Moyen-Orient, la Colombie, le Mexique ou l’Afrique subsaharienne sont plus populaires. 

 Accoucher sans connaître la langue? T’es-tu game? Rien comprendre. Ne pas savoir ce que l’infirmière t’indique de faire ou ce qu’elle veut faire. S’il y avait des complications? Allô l’anxiété! 

 Cet organisme est là pour soutenir ces mamans. C’est trop génial.

 Ils n’ont pas encore nécessairement accès à des traducteurs officiels, mais avec le réseau de mamans, il arrive souvent qu’il puisse y avoir un interprète. 

 Qu’est-ce que je peux faire?

Alors si tu es chez toi et que tu te dis, mais qu’est-ce que je pourrais faire pour aider davantage? Bien sûr, ils acceptent des dons: en argent (pour lesquels il est possible d’obtenir un reçu de charité) ou en matériel (ex.:  poussette, bassinette, etc.) qu’ils utilisent en location pour certaines familles. 

 L’autre possibilité, c’est de devenir MAMAN-RELAIS BÉNÉVOLE. Ça mange quoi en hiver? D’abord il faut suivre une formation de 14 heures.  Elle permet entre autres de comprendre d’où les mamans viennent et qui est la femme immigrante. De plus, elle sert à guider les mamans-relais dans leur rôle d’accompagnement de la femme immigrante afin de contribuer à combler ses besoins en périnatalité et pour sa famille. La formation permet de faire connaître les ressources du réseau, du quartier, etc., de t’outiller un peu. Bref, tu deviens une référence. Cela permet de comprendre la réalité migratoire des mamans et de savoir qui est la femme immigrante et les transformations notamment émotionnelles qu’elle va vivre. Ce sert aussi d’éviter les jugements et de démystifier les types de mamans immigrantes: maman réfugiée, demandeuse d’asile, maman étudiante ou sans statut, venant de l’immigration économique ou encore issue d’un regroupement familial, etc.

La maman-relais bénévole est affectée à une nouvelle maman immigrante pour 5 rencontres: 3 prénatales et 2 postnatales. Ceci dit, il naîtra peut-être une nouvelle amitié et des échanges de recettes! MIAM hihi 

 Pssssst, pas obligée d’être jeune hein, si tu es une grand-maman et que tu te cherches des activités à faire: BIENVENUE. L’interculturalisme c’est bien, mais l’intergénérationnel aussi! 

 Avoue que si on retourne dans notre projet imaginaire de vivre ailleurs, tu aimerais avoir accès à des femmes qui y vivent déjà pour tout apprendre sur la nouvelle société. BOUM. Dans la ville de Québec, c’est possible. 

 Selon Statistiques Canada, en 2017, c’est 52 388 immigrants qui ont choisi la province de Québec pour s’installer. Ce n’est pas rien. C’est plusieurs immigrants seuls, mais c’est aussi beaucoup de familles. Peut-être qu’il y a d’autres organismes qui font la même chose dans ta région! 

 Informe-toi.

Peut-être que vous êtes à l’étranger, hors Québec, et que vous vivez un peu cette situation. Bravo à vous, il faut énormément de courage pour prendre cette décision.

 Merci à madame Marielle M’bangha, originaire du Gabon, qui, à la suite de son histoire personnelle a fondé cet organisme. Elle coordonne aujourd’hui les activités et m’a servi de référence pour l’écriture de cet article. 

Si tu as envie de participer aux activités, de devenir maman-relais, offrir tes services et/ou de faire des dons, c’est par ici.

Myriam Fillion

Myriam Fillion

Photographe

Mes propos ne remplacent en rien l’avis d’un professionnel de la santé, prendre note que je ne suis pas une scientifique, mais une nouvelle maman, photographe, qui côtoie énormément de jeunes familles et qui a à coeur le bien-être de celles-ci.

    Catégories: maternité

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